Le jazz vocal existait avant Patricia Barber même si on a presque du mal à l’imaginer. Sa capacité à écrire des textes profonds, sa propension à rendre sa musique toujours plus envoûtante, ont redéfini le rôle du chanteur-compositeur de jazz de ce XXIème siècle.
Barber chante des poésies mélancoliques d'une voix troublante, d’une « voix pure comme une fumée de cigarette et pleine d’une douce autorité ». (M. Contat – Télérama)
Elle est capable de distiller une ambiance unique dans sa musique et possède un sens consommé de l’espace et de l’équilibre.
La chanteuse de Chicago, tout comme Nina Simone ou Shirley Horn, s'accompagne au piano. C’est même une brillante pianiste, doublée d'une créatrice avant-gardiste douée d'un sens mélodique pointu.
Sa présence magnétique, son sens inimitable du swing et sa voix font de cette grande dame blanche une authentique « Black Magic Woman ».
Source : http://www.jazzoloron.com
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