Par Fatiha Berrak, Photos : Thierry Dubuc et Lydia de Mandrala
Chaude nuit Cubaine …
(Thierry Dubuc)
Les lumières de la salle s'éclipsent, seul le plateau flotte... D'entrée de jeu, Roberto Fonseca nous jette dans son chaudron "Cubano Chant" tout bouillonnant. Aujourd'hui et au menu, son nouveau projet « ABUC », qui sonne et résonne aux rythmes, des racines afro-cubaines... Roberto, comme l'appelle simplement ma voisine du moment, s'exprime dans son français très personnel... Il nous reçoit, comme dans sa famille, il est chez lui à Marciac, dit-il... avec l'approbation du public qui lui accorde un solide soutien, par des claques de mains chaleureuses... Le ton est donné... Roberto Fonseca, s'élance dans les bras de l'engouement, avec la réciproque... Une cascade de notes, dévale la scène, jusqu'au moindre sillon en mouvement dans les lieux... Les embruns colorés, s'élèvent et couvrent toute la surface du fameux chapiteau, chauffé à blanc...! Il tourne le carrousel scénique, à vive allure, il s'éclate de joie au fond des yeux...! avec Carlitos Sarduy et Matthew Simon (tp), Dario Garcia, Tutu (tb), Ravier Zalba (sax,fl,cl), Jimmy Jenks (sax), Yandy Martinez (b), Ramses <dinamita> Rodrigez (batterie), Adel Gonzalez (percussions) et Carlos Calunga au chant. C'est le toucher obsessionnel d'un pianiste heureux, qui vient ponctuer le pli de la tenue de soirée avant d'être avalé graduellement par son antre orchestral... Oh!!! Parfum latino, lorsque tu nous tiens... ! On ne te lâche plus! Un peu plus, encore un peu un plus, encore un peu, pour voir fendre la foule amassée sur le passage attendu de la silhouette agile et pleine d'aisance de Roberto Fonseca... Il est 1 heure du matin et la fiesta va se prolonger encore ainsi, durant une demi-heure, sous les sourires généreux en "âme - son du cœur".
Volcán trio"......... Ce sont bien trois champions, chacun dans son domaine. L'un est pianiste, Gonzalo Rubalcaba, il prend la parole avec son premier interlocuteur à touches noires et blanches, pour un entretien très animé, sa bouche parle sans cesse, mais aucun mot n'en sort, seul le piano traduit cet amour passion. Ses mots puissants qu'il envoie au fond du court et qui reviennent toujours, dans un merveilleux contrôle... José Armando Gola, bassiste
et Horacio " El Negro" Hernández à la batterie, forment les éléments indispensables au trio. Un cocktail musical détonnant qui souvent nous plaque au fond du siège à notre insu et pour le plus grand des plaisirs ! J'ignorais qu'il existait des panthères noires du jazz à Cuba! Bravo !
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